Partager
Actualité

Quelle énergie pour l'automobile de demain ?

Date(s)

du 4 février 2025 au 4 mars 2025

de 18h00 à 20h00
Lieu(x)
Amphi Yvette VARVOUX – Bâtiment D 
60 rue du Plat d'Etain 37000 Tours

Robert COUDERT est professeur des Universités.
Ancien Professeur de Chimie de l’université François-Rabelais de Tours.

Recherche effectuée à l’UFR Sciences (Tours) et à l’UFR de Médecine de Bobigny (UMR CNRS)
Expert judiciaire honoraire de la Cour d’Appel d’Orléans (Branche Industrie, spécialité : "Nuisances, pollutions et analyses chimiques")
Ancien Directeur de l’IUT de Tours (1998-2008).
Retraité depuis septembre 2014, responsable des programmes, bénévole et conférencier de l’UTL.

L’objectif d’atteindre la neutralité carbone en 2050 passe, entre autres, par la diminution des émissions de gaz à effet de serre, dont le gaz carbonique CO2, provenant de la combustion des énergies fossiles.  Consciente de cette urgence, l'Europe compte mettre fin à la vente de voitures à moteur essence et diesel dès 2035. La Commission a officialisé l'objectif de réduire les émissions moyennes des voitures neuves de 55 % à partir de 2030 et de 100 % à partir de 2035 par rapport aux niveaux de 2021. Seuls les modèles « zéro émission » pourront être mis en vente en 2035. Pour le moment, la France est un peu à la traîne.
Après avoir présenté la situation du parc automobile en France, l’évolution de la motorisation électrique, avec les nombreuses interrogations qu’elle suscite, sera développée dans cette conférence. La technologie des batteries de voitures électriques est présentée de façon comparative : lithium -ion (Li-Ion) et sodium-ion (Na-Ion) en termes d’autonomie, de perspectives, d’utilisation, de performances, de ressources de métaux, de risques, de recyclage...

Le bilan de l’empreinte carbone d’une voiture à moteur thermique et à moteur électrique sera comparé et discuté ainsi que les performances de quelques voitures vendues en France.
Les motorisations alternatives à l’électrique, à l’essence et au diésel (pile à combustible à hydrogène, Bioéthanol, GNL, Ammoniac) seront rapidement présentées avant de conclure sur le risque d’épuiser la ressource lithium.