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Actualité

Cycle thématique. Chroniques du temps

Date(s)

le 26 janvier 2022

de 17h30 à 19h30
Lieu(x)
Amphi Yvette Varvoux (ex Beaumont)
Loïc Villain est enseignant-chercheur en physique théorique à l'Université de Tours où il mène son activité de recherche au sein de l'Institut Denis Poisson (IDP). Il s'intéresse principalement à l'astrophysique relativiste (ondes gravitationnelles, trous noirs, étoiles à neutrons, etc.). Il est également impliqué dans diverses actions de diffusion de la connaissance vers le grand public et est (co-)auteur de plusieurs ouvrages universitaires de physique.
Présentation du cycle.
Ce cycle sur le concept de « temps » approfondira les thèmes abordés dans la conférence du 18 janvier, tout en restant à un niveau élémentaire.
Séance du 26 janvier : La première conférence s'intéressera aux divers visages du temps (durée, écoulement, passé et futur, etc.), et notamment à leur éventuelle universalité, illustrée par des exemples issus d'autres civilisations ou d'autres époques. Elle sera l'occasion de discerner certains des paradoxes ou questionnements philosophiques qui en découlent, mais aussi de présenter la modélisation mathématique du temps proposée au XVIIème siècle par Isaac Newton : celle qu'utilise la « physique classique » et qui est, au moins partiellement, en accord direct avec notre expérience quotidienne.
Séance du 02 février : Dans la deuxième conférence, nous pousserons dans ses derniers retranchements le temps newtonien afin de le mettre face à face avec certaines de ses limites, comme celle de l'existence, à notre échelle, d'une « flèche du temps » absente des lois mathématiques. Cela nous conduira en particulier à considérer la vie des machines à vapeur, mais aussi et surtout, celle des atomes, laquelle nous mènera jusqu'à certains des mystères du monde microscopique et de la « physique quantique ».
Séance du 23 février : Dans la dernière conférence, l'étude du temps nous emmènera aux confins de l'Univers, par exemple dans le voisinage des trous noirs, où s'imposeront la nécessité de renoncer à l'idée d'un temps universel, et celle de penser le monde en termes d’« espace-temps » plutôt que d'espace et de temps séparés. Lors de cette exploration, qui pourra parfois donner l'impression de plonger dans la science-fiction, nous garderons les pieds fermement ancrés au sol de la science mais nous rencontrerons certains des exotismes liés à la « physique relativiste », comme la possibilité de jumeaux d'âges différents ou celle d'un « début » du temps. Notre périple s'achèvera comme il a débuté : par une confrontation avec des paradoxes, comme ceux liés au voyage dans le temps, voire à l'éventuelle « non-existence » du temps lui même.