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Actualité

Une histoire des mobilités

Date(s)

le 31 janvier 2024

de 17h30 à 19h30
Lieu(x)
Amphi Varvoux (anciennement Beaumont)
60 rue du Plat d'Etain 37000 Tours

Présenté par Stéphanie SAUGET

Professeure d’histoire contemporaine à l’université de Tours. Chaire d’histoire culturelle et d’histoire sociale des représentations au XIXe siècle. Spécialiste des imaginaires sociaux et particulièrement des imaginaires spatiaux.

Parmi ses ouvrages personnels :

  • À la recherche des pas perdus. Une histoire des gares parisiennes (18371914), Paris, Tallandier, 2009.
  • Histoire des maisons hantées. France, GrandeBretagne, États-Unis (des années 1780 aux années 1940), Paris, Tallandier, 2011.
  • Le Cercueil de verre du PèreLachaise. La dépouille dans les sociétés contemporaines, Paris, CNRS Éditions, 2023.
  • Vingtquatre heures de la vie d’une gare. Fragments de la vie du quartier Montparnasse en 1895, Paris, Nuvis, 2023.

Présentation du cycle thématique.

L’histoire des mobilités est un champ très récent de l’histoire qui a longtemps fragmenté les études en fonction des pays et des modes de transport, saisissant les principales transformations à hauteur des États ou des grandes compagnies de transport. Les questions de mobilité déplacent la focale et invitent à s’intéresser aux choix de déplacement, aux priorités nationales mais aussi individuelles, aux désirs ou contraintes de mouvement, de voyage, de tourisme, en se rapprochant de ceux et celles qui se déplacent.

Cette histoire émergente s’inscrit dans de nouveaux débats citoyens et surtout citadins sur la place des transports dans nos vies quotidiennes et dans les grands enjeux de demain.
 

Séance du 31 janvier 2024 : Les conditions de nouvelles mobilités : la révolution des transports au XIXe siècle.

Dans cette première séance, il s’agira de planter le décor de l’émergence des questions de mobilité dans un monde en profondes transformations, affecté par une révolution des transports sans précédent.

Séance du 7 février 2024 : L’encadrement des mobilités au XIXe siècle. Une mobilité sous surveillance.

Dans cette deuxième séance, il s’agira d’observer les stratégies mises en place par l’État en France pour accompagner le développement inédit des déplacements et surveiller les individus considérés comme dangereux.

Séance du 14 février 2024 : Le désir du proche et du lointain. Approches anthropologiques des mobilités.

Dans cette dernière séance, nous verrons les trajectoires qu’il est possible de reconstituer et les désirs et envies de déplacement qui reconfigurent les conceptions du proche et du lointain sur la carte du monde.